I Hate Everything About You ~ Chapitre Final
« Kyu-aaah... »
« Trop serré... »
« Kyu-ah, t’es trop gros... »
« Désolé… »
Je soupirai avant de grogner légèrement.
« Kyu-ah, tu prends trop de place ! Je suis pratiquement par terre ! »
« C’est pas ma faute ! Ton lit est tellement petit. »
« Il n’est fait que pour une personne. »
« Ce n’est pas grave, on doit simplement dormir plus près l’un de l’autre. »
Admettez-le, lecteurs : vous avez eu des pensées tordues. Mais non, nous ne faisions rien. Nous étions juste dans mon lit, essayant de dormir. Pour le mien et pas le sien ? Parce que…
« Chez moi = mes parents = les déranger. C’est ça que tu veux ? » m’avait-il dit.
Donc, oui. Mon petit lit simple. Et pourquoi avais-je accepté de dormir dans ses bras ?
« Et bien, demain je devrais retourner à l’hôpital et y rester jusqu’à ce que mon poumon soit guéri. Alors on ne se verra pas pendant un moment. » avait-il déclaré, le visage renfrogné.
Donc, oui. Mon lit.
Après le bal, nous avions décidé de ne pas aller aux innombrables fêtes qui avaient été organisées. De toute façon, Kyuhyun ne se sentait pas assez bien pour y aller. Alors nous sommes rentrés à la maison et il décida que nous dormirions dans mon lit. Ensemble.
Il poussa un soupir d’aise et me serra fort contre lui.
« Tu sais, ce n’est pas la première fois que nous dormons comme ça. »
Je me retournai dans ses bras pour lui faire face.
« Ah bon ? »
« Oui, et on ne portait pas tellement de vêtements. »
Je jetai un coup d’œil à nos tenues et levai un sourcil. Nous portions seulement un boxer et un tee-shirt. Ce qui veut dire…
« Tu veux dire que… »
« On était nus, ouaip. »
Je rougis et le repoussai, le faisant presque tomber du lit.
« Mais quand ?! Où ?! »
Il revint m’enlacer et m’embrassa tendrement.
« Calme-toi… On était chez moi, dans ma chambre. Cette fois où tu étais malade. Tu étais en si mauvais état que tu étais à moitié inconscient. Et ton corps était brûlant et couvert de sueur, bien que tu tremblais comme quelqu’un de frigorifié. Donc j’ai essuyé la sueur et utilisé mon corps pour que ton état n’empire pas. »
« Alors c’est pour ça que j’avais cette impression… » soufflai-je.
« Quelle impression ? »
« L’impression que j’avais déjà senti ton corps contre le mien. »
Ses mains descendirent lentement pour peloter mes fesses et j’ouvris des yeux comme des soucoupes.
« Kyuhyun ! Tes mains ! »
Il continua et je rougis.
« Kyu-ah… »
Il m’embrassa passionnément et me serra contre lui.
« Saranghae. Wo ai ni. »
Je souris légèrement, ses lèvres toujours contre les miennes comme il m’embrassait entre chaque phrase. Il refaisait ça…
« Ai shiteru. »
Cette fois, le baiser s’approfondit, sa langue caressant doucement la mienne.
« I love you. »
Nous roulâmes et il fut soudainement sur moi, m’embrassant, touchant mon corps.
« Je t’aime. Je t’aime tellement que c’en est presque douloureux. »
Il m’enlaça, serrant mon corps contre le sien, et je pus sentir quelque chose de dur. Ce qui me fit rougir d’autant plus.
« Kyu-ah… »
« Ne t’inquiètes pas. Je ne te ferais rien. Pas avant que tu ne sois prêt. »
Ce fut à mon tour de l’embrasser fougueusement.
« Et si je l’étais ? »
Ses yeux, emplis de surprise et de bonheur. Son sourire, tellement beau sur sa bouche en cœur. Sa bouche si désirable. J’appuyai un autre baiser sur ses lèvres et le sentis se durcir.
« Kyu-ah. »
J’avais murmuré, faisant frissonner tout son corps.
« Oui ? »
« Prends-moi. »
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Ce fut rapide ? Peut-être. Mais nous le voulions tous deux. Et, puisque Kyu – l’humain, pas l’ours – ne pouvait faire aucun effort physique, je finis sur lui, bien que ce soit lui qui me prenait (NdT : je pense que vous aurez compris, j’ai eu du mal avec cette phrase x)).
Après l’amour, je restai dans ses bras, tremblotant, du fait de la douleur qui était encore un peu présente, mais aussi du plaisir qui avait été presque insupportable. Il m’embrassa tendrement et me serra contre lui. Je me blottis dans ses bras et suivis le tracé de ces cicatrices du bout du doigt.
« Ce sont celles du premier accident ? »
Il hocha légèrement la tête.
« Ouais. Les nouvelles sont plus visibles. »
« Elles te font mal ? »
« Pas les anciennes, mais les récentes oui, un peu. Bien que mes côtes soient plus douloureuses. »
Je reculai.
« Désolé ! Je ne savais pas. »
Il sourit et m’attira à nouveau contre lui.
« Ne t’inquiètes pas. Je te veux près de moi. »
« Mais… »
« Pas de mais. Reste juste avec moi. D’accord ? »
Je ris.
« C’est ma maison. Où veux-tu que j’aille ? »
« Par terre. Peut-être voudrais-tu me fuir. »
Je l’embrassai.
« Tes bras sont définitivement plus confortables que le sol. Je reste. »
Nous restâmes silencieux un instant, jusqu’à ce qu’il soupire. Je penchai ma tête sur le côté.
« Quelque chose ne va pas ? »
« Oui, totalement ! »
Je fronçai les sourcils.
« Qu’est-ce que c’est ? »
« J’ai passé la moitié du ‘mois’ à l’hôpital. Tu vas me laisser un mois de plus pour faire en sorte que tu ne me haïsses plus ? »
Je ris doucement.
« Je te laisserais toute la vie pour ça. »
Il fit la moue.
« Est-ce que ça veut dire que tu me hais encore ? Je demandais ça pour plaisanter, tu sais. »
« Je te hais quand tu ne fais pas attention ! Ça va prendre longtemps avant que je ne te pardonne d’avoir eu cet accident et d’avoir été au bord de la mort ! Tu ne sais pas combien j’ai été inquiet ! »
Ce fut à mon tour de bouder et je me retournai, lui faisant dos. Je trouvai Kyu – l’ours, pas l’humain – quelque part sous la couverture et le serrai fort contre moi. Kyu – l’humain – fronça les sourcils quand il me vit câliner Kyu – l’ours.
« Hé, est-ce que c’est l’ours que je t’ai offert ? »
« Et si ça l’est ? »
« Tu dors avec ? C’est mignon. C’est tellement toi. Hé, tu lui as donné un nom ? »
« … Non. »
« Allez, je sais que si ! Comment tu l’as appelé ? »
Je soupirai.
« Kyu. »
Il se tut un moment avant de sourire et de me serrer fort contre lui, ne s’occupant pas vraiment de ses côtes.
« C’est tellement toi ! »
Il embrassa ma nuque et poussa un soupir d’aise.
« Mais peut-être aimerais-tu changer son nom. Sinon tu vas nous confondre. »
C’est déjà le cas, pensai-je.
« Qu’est-ce que tu proposes ? » lui demandai-je.
Sa voix dans mon oreille et son souffle sur ma peau me fit frissonner et sourire à la fois, alors qu’il murmurait sa réponse.
« Appelons-le comme nous. Appelons-le KyuWook. »
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4 août. Galeries de la Capitale. Magasin de vêtements.
« Alors ? Ça te va ? »
« C’est parfait. »
« Bien, donc je… »
« Kyu ! Non ! »
Je sortis de la cabine d’essayage, une moue sur le visage, portant encore les habits que Kyuhyun avait décidé de me faire essayer.
« Tu sais que je n’aime pas quand tu m’achètes des choses comme ça ! »
Il m’enlaça.
« Mais ils te vont si bien. Je vais te les acheter. Considère ça comme un cadeau d’anniversaire en retard. Tu aurais pu me dire que c’était ton anniversaire ! »
« je ne l’ai pas fait parce que je savais que tu m’aurais acheté quelque chose de super cher ! Et de toute façon, pourquoi est-ce que tu achètes toujours des choses chères ? »
« Parce que je t’aime, bien sûr. »
Je soupirai, levant les yeux au ciel, mais l’embrassai rapidement.
« Saranghae. »
Il sourit.
« Wo ai ni. »
« Ai shiteru. »
« I love you. »
« Je t’aime. » conclut-on en même temps.
THE END